mardi 11 mai 2010

...je vois




quelque soit le jour
le début et la fin
sont toujours intenses
magnifique
mystérieux
face à la mer
tout comme
le début et la fin
de la vie
face à l'éternité





.

21 commentaires:

  1. Magnifique couché de soleil sur cette mer calme. Je vois qu'il a aussi plu en Corse, on est logé à la même enseigne. Par contre, je me demande qu'est-ce que c'est que cette pastille blanche qui s'est invité sur la photo. Un flare, une poussière sur l'objectif ou sur le capteur ou autre chose de plus hasardeux?

    David

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  2. Je crois que le soleil a fait une blague a ton objectif avant de se coucher... Mais je n'y avais pas prêté garde au premier coup d'œil.

    Oui, je veux bien te croire, que tout est plus intense face à la mer !

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  3. j'aime à découvrir chaque jour combien le lieu dans lequel nous évoluons influence notre façon de penser, de voir le monde et toutes ces richesses que nous nous transmettons les uns, les autres.

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  4. Magnifique ce Cap Corse, jamais je ne me lasserai de le contempler. Merci pour cette superbe photo. Il m'est rarement accordé de voir le coucher de soleil, j'assiste au lever se situant à proximité de Monte Cristo.
    Belle journée.

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  5. C'est beau "la fin de la vie face à l'éternité"... j'aimerais partager ton optimisme ;-)

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  6. @david et sirène...ce sont les fées du soir...:-))
    @Henry David: bonjour...et bienvenue.et pour se laisser gagner par ses richesses il faut devenir poreux...
    @araucaria...j'ai rarement l'occasion de contempler le soleil qui se lève...nous n'en apercevons que le halo dans le ciel...même si le soleil franchit la montagne de plus en plus tôt...c'est si bon et énergisant le soleil du matin...
    Bonne journée à tous

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  7. mais je compte bien absorber...
    Merci pour cet accueil

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  8. Franck...je crois sans penser me tromper qu'il fait bon de vieillir face à la mer...bien plus que face à un écran de télévision...
    mais hélas,peu semblent partager mon "optimisme" que je ne dois qu'à une réalité...
    les vieux avant ,au moment de leur retraite, venaient vieillir ici...
    maintenant ,par peur où par confiance,ils confient leur bien-être à la science,aux équipements, aux services de proximité...et restent en ville...
    je crois pourtant pouvoir dire qu'ils continuent de se priver de l'essentiel...

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  9. par peur je pense... peur de la mort. Peut-on leur en vouloir pour autant et les juger. j'attend d'y être pour voir. Mais j'avoue préférer passer mes vieux jours au bord de la mer que dans une maison de retraite...

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  10. ou dans une cabane au bord d'un étang....

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  11. non, ne te méprend pas sur mes propos,Manu...il n'y a aucun jugement là dedans...
    et moi je n'attendrais pas d'être vieille pour me préparer à mourir...c'est un questionnement de tous les jours, c'est la seule question qui vaille que l'on se penche dessus et c'est ainsi que tu peux aborder sereinement les rives de la vieillesse qui devrait alors être perçu non pas comme un naufrage mais comme l'ultime étape avant le dernier passage!
    Et j'aimerais avoir autour de moi plus de vieux chargés d'enseignement et témoins de cette réalité...que des vieux mal considérés, niées, fuis par une société qui ne tolère pas la faiblesse,le vide et la mort...
    La mer, la nature t'aide à comprendre les sens de toute vie,par son éternel cycle et son perpétuel mouvement...

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  12. Je me suis mépris sur le sens de la fin de ton texte... mais peut-être pas tant que ça au vu du "dernier passage" de ton dernier commentaire.
    J'y ai vu la sérénité d'une fin de vie face à l'imminence d'une vie éternelle, et non face à l'éternité de la mer.
    Je partage le fond de tes commentaires, mais le terme vieillesse aujourd'hui recouvre des réalités beaucoup plus diverses que par le passé.
    J'ai vu des tas de petits vieux "old school" au Portugal travaillant encore leur lopin de terre... je pense que nous serions surpris si nous connaissions leur âge... malgré les apparences, ils n'ont sans doute guère que 15 à 20 ans de plus que nous Flo, ils mourront sans doute de vieillesse avant d'avoir le temps d'être frappés d'alzheimer, voir même de développer un cancer.
    A côté de cela mon père, qui a toujours habité au bord du périph. fait encore du snowboard à 77 ans (il a commencé à 60 ans, c'est moi qui lui ai appris).
    Tout ça pour dire que du début à la fin, il faut d'une manière ou d'une autre trouver le moyen de garder un contact avec la vie dans ce qu'elle a d'élémentaire et qu'il faut être capable d'adapter ses centres d'intérêts en fonctions de ses capacités pour avoir jusqu'au bout le sentiment d'avancer... je sens que je commence à être concerné par ces problématiques et ai amorcé certains transferts pour ne pas avoir le sentiment de régresser et maintenir la petite flamme vaillante, mais dans ce domaine je n'ai aucune certitudes.

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  13. c'est peut-être l'absence de certitudes qu'il nous faut lâcher pour avancer sereinement...
    Je suis entourées de petits vieux dans mon village...le plus âgé a 101 ans,bon nombre d'entre eux dont mon merveilleux beau-père ont plus de 90 ans.c'est auprès d'eux que je recueille le plus de force bizarrement,pas de celle qui les abandonne mais de celle qu'ils gagnent en acceptant de perdre...
    Voilà 24 ans que je vis ici,et dès les premières semaines de ma présence ici j'ai pris mes premières leçons de rites mortuaires...Les gens faute de naitre et de vivre ici, viennent mourir ou y être enterrer...cette question donc,même si tu veux l'éviter te revient en permanence à l'esprit...
    mais ce n'est de toute façon pas une question que je fuis car elle me rattrape toujours,me poursuit,me hante,me secoue,m'oblige depuis la toute petite enfance...De grande peur qu'elle m'a imposée,elle a fini âr me convaincre de "sa" vision des choses jusqu'à m'y apporter un certain réconfort...long est encore le chemin de la totale acceptation,mais j'avance dans les contrées où elle m'invite avec de moins en moins de peur, de plus en plus de confiance...
    c'est mon environnement qui m'a guéri du vertige du non sens...la mer, plus que tout, sans que j'en ai conscience...tu vis au bord de la mer comme un enfant porté dans les bras de sa mère...elle t"imprègne de ses rythmes, de ses cadences, de ses violences, de ses douceurs,de son mouvement perpétuel et sans que tu n'y puisses rien , elle s'infiltre dans toute ton âme...
    c'est pour ça que quand tu dis:
    "J'y ai vu la sérénité d'une fin de vie face à l'imminence d'une vie éternelle, et non face à l'éternité de la mer."...c'est la même chose, car l'une enseigne l'autre...et ce que t'enseigne la mer, c'est bien l'éternité!

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  14. "l'absence de certitudes qu'il nous faut accepter"

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  15. Je crois aussi de plus en plus que nous gagnons en sérénité et en profondeur face à la nature. Malheureusement, il n'est pas toujours aisé de s'en rapprocher, pour des questions très matérielles... ce n'est pas là que l'on trouve le plus de boulot.. pour ceux qui ne sont pas à la retraite...Tout n'est certes qu'une question de choix, mais il y a des choix difficiles à faire, qui prennent du temps...

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  16. je te comprends sirène.J'ai fait ce chemin et je sais combien il est difficile au-delà de toutes nos envies,croyances et attentes...

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  17. LE TEXTE EST BEAU
    les commentaires qui suivent aussi mais il y a surtout cette touche de vrai, d'intense qui vient de toi face à la mer

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  18. merci Lilia,plus que beau,c'est vrai que l'important c'est d'être sincère...essayer en tout cas.le reste vient en partage...et vos mots sont des cadeaux...

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  19. " Il y a sur la terre de beaux moments bien tranquilles "

    Giono

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  20. "...face à la mer
    face à l'éternité..."

    Ou face au désert , comme Charles de Foucauld et Saint Exupéry .

    Devant ces paysages où l'oeil ne peut s'accrocher , nous sommes seuls , sans repère , nus .
    C'est là que l'on voit la petitesse ou la grandeur de l'être humain .

    La photo est extraordinaire .
    Une toile de W.Turner dans une autre gamme de teintes .

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