C'est quoi qui est incrusté dans la roche de ce galet, on dirait de pyrite mais je n'arrive pas bien à voir sur la photo. J'aime bien la dernière photo qui montre parfaite le contexte, il me manque juste le bruit de vague et les embruns.
je ne sais pas...pyrite,pyrrhotite...??? pas expert en la matière...:-( Quand au bruit de la mer...hier elle respirait assez calmement en poussant de temps en temps un petit soupir...:-)
En regardant bien la première image on a l'impression qu'il y a eu un premier tracé des bandes, un peu plus large, dont la couleur s'est estompée en séchant un peu. Si c'est le cas, il y a sans doute là un truc à exploiter pour introduire le temps dans l'installation... Araucaria parle de Buren, et cela me fait justement penser, en rapport avec ma remarque précédente, à une de ses installations, qui consistait, si ma mémoire est bonne, en une série de 12 toiles alignées comportant chacune des bandes verticales bleu clair et blanches. Avec quelques explications et en y regardant de plus près, on apprend que le principe consiste à rajouter une couche de peinture sur les bandes bleues d'une toile à un instant "t", puis de faire la même opération sur la toile suivante le mois suivant, et ainsi de suite... et de retourner sur la première au bout d'un an... indéfiniment. La différence d'appréciation de cette installation entre le "bof!" de la première impression, et la richesse et la subtilité des nuances que l'on découvre et la profondeur des impressions que l'on ressent lorsqu'on est "au parfum" est incroyable. Cerise sur le gâteau: ce n'est pas Buren lui-même qui repeind les bandes mais un assistant... le statut de l'artiste et de l'oeuvre originale dans tout ça...
je ne pourrais pas affirmer si la différence de texture vient du séchage de la bande ou d'un second passage...car en séchant elle s'estompe par les bords.j'ai des photos du séchage mais pas des reprises qui effectivement peuvent être intéressantes à explorer.D'autant qu'à la fin, une trace mm sèche subsiste longtemps grâce au sel... Quant à Buren, il a autre chose à faire ,c'est sûs,qu'à repasser des couches de peinture sur son concept...j'espère qu'il est bien payé l'assistant,parce qu'au niveau créativité...:-/
Dans la première photo, j'y vois le regard d'un copain, derrière les barreaux, contemplant la perpétuité de la voie lactée. Lorsque je visitais les détenus, ils me parlaient souvent de la mer et des étoiles, deux immensités qu'ils avaient perdu. Cette plage de Nonza est un lieu enchanté par la mer.
c'est vrai Roger...quand David m'a demandé si c'était de la pyrite ,j'ai failli lui répondre que c'était des étoiles...:-) Quant à l'enchantement,j'espère aller encore et toujours de trésor en trésor sans avoir besoin de partir plus loin que là où mes yeux me portent...il y a déjà tant à découvrir et à comprendre...la vie me délivre là son sens dans le plus beau des langages...celui de la nature.
Alternance certes, mais façon Buren!
RépondreSupprimerBonne soirée.
Ton blog est un répertoire d'idées pour une prochaine escapade vers la mer !
RépondreSupprimerc'est très bien ainsi...les idées sont faites pour rebondir...:-)
RépondreSupprimerOuais ! Un reste d'empreinte de vernis à ongles de brontosaure !
RépondreSupprimerC'est quoi qui est incrusté dans la roche de ce galet, on dirait de pyrite mais je n'arrive pas bien à voir sur la photo.
RépondreSupprimerJ'aime bien la dernière photo qui montre parfaite le contexte, il me manque juste le bruit de vague et les embruns.
David
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerje ne sais pas...pyrite,pyrrhotite...??? pas expert en la matière...:-(
RépondreSupprimerQuand au bruit de la mer...hier elle respirait assez calmement en poussant de temps en temps un petit soupir...:-)
En regardant bien la première image on a l'impression qu'il y a eu un premier tracé des bandes, un peu plus large, dont la couleur s'est estompée en séchant un peu.
RépondreSupprimerSi c'est le cas, il y a sans doute là un truc à exploiter pour introduire le temps dans l'installation...
Araucaria parle de Buren, et cela me fait justement penser, en rapport avec ma remarque précédente, à une de ses installations, qui consistait, si ma mémoire est bonne, en une série de 12 toiles alignées comportant chacune des bandes verticales bleu clair et blanches.
Avec quelques explications et en y regardant de plus près, on apprend que le principe consiste à rajouter une couche de peinture sur les bandes bleues d'une toile à un instant "t", puis de faire la même opération sur la toile suivante le mois suivant, et ainsi de suite... et de retourner sur la première au bout d'un an... indéfiniment.
La différence d'appréciation de cette installation entre le "bof!" de la première impression, et la richesse et la subtilité des nuances que l'on découvre et la profondeur des impressions que l'on ressent lorsqu'on est "au parfum" est incroyable.
Cerise sur le gâteau: ce n'est pas Buren lui-même qui repeind les bandes mais un assistant... le statut de l'artiste et de l'oeuvre originale dans tout ça...
je ne pourrais pas affirmer si la différence de texture vient du séchage de la bande ou d'un second passage...car en séchant elle s'estompe par les bords.j'ai des photos du séchage mais pas des reprises qui effectivement peuvent être intéressantes à explorer.D'autant qu'à la fin, une trace mm sèche subsiste longtemps grâce au sel...
RépondreSupprimerQuant à Buren, il a autre chose à faire ,c'est sûs,qu'à repasser des couches de peinture sur son concept...j'espère qu'il est bien payé l'assistant,parce qu'au niveau créativité...:-/
Dans la première photo, j'y vois le regard d'un copain, derrière les barreaux, contemplant la perpétuité de la voie lactée. Lorsque je visitais les détenus, ils me parlaient souvent de la mer et des étoiles, deux immensités qu'ils avaient perdu.
RépondreSupprimerCette plage de Nonza est un lieu enchanté par la mer.
Roger
c'est vrai Roger...quand David m'a demandé si c'était de la pyrite ,j'ai failli lui répondre que c'était des étoiles...:-)
RépondreSupprimerQuant à l'enchantement,j'espère aller encore et toujours de trésor en trésor sans avoir besoin de partir plus loin que là où mes yeux me portent...il y a déjà tant à découvrir et à comprendre...la vie me délivre là son sens dans le plus beau des langages...celui de la nature.
Oh un bagnard échoué sur la plage...
RépondreSupprimerc'est plutôt une évasion, non?
;-))