vendredi 25 mars 2016

...un matin de Bastia

http://florence-arrighi.blogspot.com/

















que photographie-t-on quand on passe dans les rues d'une ville?

son humeur ou la notre?

aujourd'hui la mienne était plutôt claire
portée à suivre des lignes de murs
de marches
de pierres
et apercevoir des tranches de lumière
des traces de vie
des histoires d'hier
traînant encore dans le présent

aujourd'hui la sienne était douce
le ciel trop blanc
les ombres timides
les murs ridés 
les fenêtres à moitié closes


Bastia se laissait voir
et me regardait à peine





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vendredi 5 février 2016

mardi 19 janvier 2016

...berger, une vie à coucher dehors!

www.florence-arrighi.com





















"Il y a un feu souterrain qui couve dans la nature et jamais ne s'éteint, et dont aucun froid ne peut venir à bout.
...
Ce feu souterrain a son autel dans chaque poitrine humaine. En effet, par le jour le plus froid et sur la colline la plus exposée, le voyageur nourrit dans les plis de son manteau un feu encore plus chaud que celui qu'on allume dans chaque foyer.
Un homme sain est, de fait , le complément des saisons, si bien que, en hiver , l'été est dans son cœur. Là est le sud. C'est là-bas qu'ont migré tous les oiseaux et les insectes, autour de ses sources chaudes, dans son sein, se rassemblent le rouge-gorge et l'alouette."

Henry David Thoreau - balade d'hiver couleurs d'automne -













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