samedi 30 mars 2013

...la pause

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les herbes folles
comme des virgules
dans les phrases du monde











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jeudi 28 mars 2013

...bleu marine

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...au coeur des bois

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il y a des endroits dans la forêt
des trouées
des espaces 
où même les arbres n'entrent pas
quelques rochers
la lumière
et les géants autour
une cathédrale

allongée au centre
 un coeur qui bat 
des bras au ciel
le flux du monde 
en un seul point

tu écoutes
tu regardes
tu absorbes
tu oublies


et des fois tu t'endors






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lundi 25 mars 2013

...ouï-dire

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il parait qu'elle écoute l'herbe pousser
il faut dire qu'elle est un peu folle aussi









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...aller dans le printemps

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Rien d'autre aujourd'hui

que d'aller dans le printemps
rien de plus


Buson Yosa









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lundi 18 mars 2013

...fractales






Dans mon début est ma fin.
Je suis ici.
Ou là, ou ailleurs.
Dans mon début .
Ce que nous nommons le début est souvent sans fin.
La fin est l'endroit d'où nous partons."

T.S.Eliot





...séjour

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Nous sommes ici
Pour apprendre à être éternels.

Nous n'y sommes venus que pour mourir
Auprès des fleuves.
Ils sont l'unique forme d'immortalité
A laquelle nous pouvons atteindre.

Nous passons de la poussière à l'agonie
En frôlant la gloire
Et la gloire est poussière.

L'ici est une étape, auberge des heures,
Une visite de courtoisie
Pendant laquelle nous apprenons bien vite.

Raùl Rivero -Souvenirs oubliés-





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mardi 12 mars 2013

...sentir

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L'encens bleu du maquis
l'odeur de la méditerranée
la rosée de mer
le romarin









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dimanche 10 mars 2013

...ni mots,ni images

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"Les bois sont pleins d'une puissante sensualité. Peut-être n'y trouve-t-on pas autant d'espèces vivantes que dans d'autres milieux, mais, par les impressions sensorielles qu'on y éprouve, il n'en est assurément aucun d'aussi riche et q'aussi intense.
Nulle part ,les deux grands moyens de reproduction contemporains, l'écrit et la photographie, ne sont plus désemparés, et moins aptes à capturer le son(ou l'absence de son) et les senteurs, les températures et les humeurs, la totalité vivante et vivace, les degrés divers d'attirance verticale ,d'intégration aux différentes formes de vie, la subtilité intriquée de leurs relations.
A maints égard, les bois sont comme la mer: sensuellement beaucoup trop variés, beaucoup trop immenses pour que les mots ou l'objectif en puissent capter autre chose que des surfaces ou des aperçus . Les uns comme l'autre sont la défaite des appareils optiques, des toiles et des cartons à dessin, les uns comme l'autre sont impossible à encadrer ; et les mots, désespérément trop laborieux et ressassés pour en rien saisir, sont tout aussi vains que les images."
John Fowles - l'arbre -










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dimanche 3 mars 2013