vendredi 30 avril 2010

...le retour des petits poucets

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Pour le meilleur et pour le pire...


.Si vous voulez que
le Corse vous écoute avec attention, n'ayez pas l'air de lui imposer
vos idées. Il ne se soumet pas plus au despotisme de la parole qu'a
celui des actes



Le Corse oublie plus aisément l’oppression que le mépris. Il lui en coûte moins de s’avouer vaincu que trompé. Cette crainte le rend circonspect et défiant. Il ne pardonne jamais a celui qui a voulu le faire passer pour un sot ou pour un lâche
 
 
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jeudi 29 avril 2010

...livre de plage



je te regarde 
je vois la mer
tu me racontes ton voyage
je me laisse bercer
par le clapotis de tes mots
j'écoute tes vagues à l âme
tes tempêtes ,les tourments 
de ton cœur
lentement je suis le chemin de ta peau
la mémoire de ta vie
 déroule le fil de son histoire
et je regagne avec toi 
la terre qui t'a vu naitre
je retrouve ligne après ligne
ton feuillage
tes racines
la montagne
la rivière
et je te lis
 à livre ouvert
cherchant en vain
le mystère
de ce vagabondage
qui me conduira
jusqu'à la dernière page,












samedi 24 avril 2010

...des idées en l'air



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"Mais moi je préfère
Les idées en l'air,
Même à l'eau, mais à moi.
Les idées qui durent
Comme les pierres des murs,
Je ne leur en veux pas
Mais moi, je préfère les
Nuages dans l'air et
Les airs à la noix."






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jeudi 22 avril 2010

...à nos risques et périls



l' amour
une question d'équilibre...


"Entre le désir profond de se lier,
de s'engager corps et âme,
et le désir tout aussi profond 
de préserver sa liberté,
d'échapper à tout lien,
quel tohu-bohu!
Or,pour vivre ces exigences contradictoires
et d'égale dignité sans être écartelé,
il n'y a aucun secours à attendre
ni de la philosophie,
ni de la morale,
ni d'aucun savoir constitué.
Il est  probable que les seuls modèles adaptés
pour nous permettre d'avancer
sont la haute voltige
et l'art du funambule..."

Christiane Singer






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samedi 17 avril 2010

... la voleuse

 




Parce que je me suis servie sans rien demander
sans réfléchir
parce que je me suis trouvée
avec un petit tas de fleurs resserrées
dans le creux de ma main
et le devoir de leur rendre
un destin que je leur avais enlevé
sans même y penser
parce que le temps s'accélère
sous mes gros doigts malhabiles
pour ne pas froisser un peu plus 
leurs pétales si fragiles 
qui s'étiolaient sous mes yeux
parce que les regrets ne peuvent rien
chercher un inutile autel pour leur rendre hommage
et donner un sens 
à ce qui n'en avait pas...
en désespoir de cause
j'ai fini par confié à la source
ma misère et leur dernier voyage ...