juste connaitre ton histoire
en suivant la faille
retrouver un chemin
dans tes peurs
m'attarder sur tes plaies
pour deviner tes pleurs
l'énigme
d'une cicatrice
et rétablir avec toi
le flux de la vie
comme une simple goutte d'eau
sur la peau
qui te ramène
à la mer
.
Magnifique jeu de failles et d'érosion.
RépondreSupprimerDavid
Pas vraiment de rapport mais une association d'idée:
RépondreSupprimerhttp://www.jeanpaulforest.com/#
moi j'y vois énormément de rapport et je te remercie.
RépondreSupprimerLes textes de Jean-Paul Forest sont d'une clairvoyance qui pourrait en guider plus d'un et paradoxalement offre des réponses à qui se penche sur le rapport homme:nature et l'impact de nos interventions quelles qu'elles soient...
c'est lumineux!
extrait d'un des textes de jean-paul Forrest:
RépondreSupprimer"Toute chose n'est qu'un équilibre fugitif entre deux déséquilibres, et réciproquement : l'Univers est l'ensemble infini de ces choses, depuis et pour l'éternité. Ainsi à l'origine il y a cette nécessité impérieuse, douloureuse presque, incontournable certainement, d'extirper de nous ce que l'on ne comprend pas vraiment mais qui nous obsède : le temps, l'espace, la trajectoire de l'humanité le cycle de la vie et de la mort, le désir, et le pouvoir qui nous manque. Alors il reste l'art, pour nous consoler de n'être que ce que nous sommes, et essayer d'aller au delà.
Au delà, c'est tenter de prendre pied dans une autre perception dont on sait qu'elle existe et pourtant que l'on ne peut explorer, exprimer et communiquer que par une trace que l'on voudrait en ramener. Mais les mots ne sont qu'une approche déformée de la pensée, vague projection d'une impalpable conscience. Alors vient le geste, et le travail manuel : tout mon être est absorbé par ce monde que j'interroge et que je façonne, ma vie qui s'écoule n'est plus perdue, le temps devient objet. L'image apparaît et elle nourrit cette faculté que nous avons tous de regarder, sentir, toucher. S'enfoncer toujours plus loin dans notre monde intérieur et dans notre perception du monde extérieur, découvrir ce labyrinthe infini et pouvoir s'y aventurer de plus en plus profondément, en essayant de ne pas s'y perdre ...
Issu d'un peuple à la recherche d'un avenir, héritier d'une civilisation encombrée par sa complexité et empêtrée dans ses contradictions, je me suis établi à la limite du monde géographiquement accessible, afin de tenter de percevoir le souffle des cultures originelles et les vibrations de la marche de l'Univers. Mes sculptures voudraient être de portes vers d'autres horizons, des failles entre deux mondes dans lesquelles se glisser quelques instants. Regardez-les comme des carnets de route. "
Merci pour ce retour Flo, je n'ai, à vrai dire par exploré à fond son site, cherchant juste des éléments consultables sur le net.
RépondreSupprimerJ'ai un bouquin, pas trop gros et pas trop cher ( "Une futile audace" édité par la RMN, 25€) qu'il a fait avec Marcel Otte, directeur du centre de recherche sur les civilisations préhistoriques européennes, qui est en fait le catalogue d'une expo (que j'aurai aimé voir) qui a eu lieu au printemps 2009 au musée national de la Préhistoire.
Le rapport entre les textes du scientifique et les images de l'artiste font de cet ouvrage un objet unique que je vous recommande.
Bonjour, aujourd'hui, ces images ne sont allé directement au coeur... Et le texte... Je me le suis approprié ! La première faille, retrouver mon chemin dans mes peurs, prendre une décision pour retrouver mon chemin vers la guérison... Vers ma vie...
RépondreSupprimerune vraie belle découverte que cet artiste : merci les amis!
RépondreSupprimertextes, mots et photos...le minéral des pierres et des mots ouvrent la porte aux songes et aux lendemains reconciliés !
RépondreSupprimersuperbe , Flo !