vendredi 10 juin 2011

...au fil du temps (2/2)









4 jours sur terre
à 40 pas de la mer

 mouvement d'humeur soudain
en quelques heures

 Force 7

 vitesse du vent comprise entre 50 et 60 km/h
entre 27 et 31 noeuds

Les arbres entiers s'agitent.

Grosse mer. Lames deferlantes, traînées d'écume.


ne reste rien de cette histoire
qu'une nouvelle plage qui s'ouvre



et la vie continue






.


5 commentaires:

  1. C'est ça qui est intéressant dans l'art éphémère. C'est l'effet de la mer.

    Tu lui donnes à voir ton propre imaginaire, elle s'en imprègne puis te rend une page blanche pour continuer à venir tracer tes chemins artistiques sur cette belle plage. L'inverse serait vite désespérant.

    David

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  2. Mais après tout, que reste-t-il de nos histoires?

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  3. ELLE,
    LA MER.
    Pour moi elle n'a pas d'âme,
    elle n'est pas.
    Elle ne décide pas.
    L'accepter est compliquer car au final, l'action qu'elle ( la nature, la mer) a sur nous, sur nos oeuvre, n'a aucun sens, aucune signification.

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  4. @ emmanuel
    Je ne sais pas si c'est juste.
    La mer, la nature ne décident pas, d'accord.
    Mais elles nous influencent beaucoup, et de temps en temps elles nous forcent à comprendre que nous ne sommes pas capables de les maîtriser.

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  5. dire que son action n'a aucun sens n'est peut-être pas le terme approprié...que son but n'ait pas été prédeterminé pour agir sur nos oeuvres,serait plus juste...ensuite accepter l'instant,les effets désirés ou non, positifs ou négatifs,améliorant ou déterirorant nos oeuvres engendre forcément un nouveau point de vue...livrer ses "oeuvres au temps qui passe est un peu une façon de lâcher prise avec la volonté de maitrise...

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