salut David! ces danseurs amenés par la vague estivale vont séjourner quelques temps sur la plage jusqu'à ce que la mer,les pas,la pluie ,le vent...la vie qui passe et continue les emportent dans un ailleurs indéterminé... tu connais ça aussi...dans tes montagnes!
@ franck... Mistral,mon ami ! tu as tout pris je crois! je me suis réveillée ce matin dans l'intention d'aller voir le processus...et bien je crois sans être encore descendue qu'il n'y a plus rien! je comptais avoir un peu plus de temps pour poursuivre cette histoire...avec les pas,les ombres,la pluis,,la mer...mais la mer a été plus prompte que moi...et ils sont passés sous la vague! ;-) à poursuivre,donc...
Cela me rappelle une description de la mer que j'ai trouvée dans un livre de Fanny Seguin "L'arme à gauche":
"La mer en Corse, c'est un rêve de lumière, de la lumière liquide: vert clair, vert émeraude, bleu turquoise, bleu foncé avec au loin du violet qui déborde en brume rose sur l'horizon. On croirait nager dans un arc-en-ciel tendu le long des plages, blanches comme des dragées. Mais c'est une mer chatte qui dort jamais que d'un oeil. A la voir si lisse, si tranquille ronronner et faire patte de velours sur le sable on n'imagine pas les changements à vue qu'elle réserve. Quelques secondes plus tard la voilà qui se réveille d'un coup, se gonfle, s'énerve, se bouscule, fait sa mauvaise punk, crêtes blanches hérissées sur fond de colère noire, et vous crache au visage, toutes vagues dehors, des paquets de rage et d'écume. On a pas intérêt à être dans ses griffes à ces moments-là."
Flo, tu l'as fâchée, la mer? Profites-en, de loin!
je rentre de week end et découvres ces hommes dansants. C'est fantastique. Il y a quelque chose de primitif, de rupestre presque qui me touche et me parle. Non pas que je te considère comme primitive :)) même si nous n'avons pas d'images de spectateurs confrontés à cette oeuvre j'imagine que quelques uns t'ont vu la réaliser non?
@ miss lemon... l'oeuvre de matisse persiste,la mienne passe...merci de cette comparaison,j'adore cette oauvre! :-)
@ sirène...je laisse tes mots suivre leur chemin
@ manu...deux jeunes italiens sont passés quand nous étions affalés par terre à proximité du tableaux après avoir disposé les miroirs et ils ont tourné autour en suivant les reflets des miroirs sans trop oser s'approcher de nous... au loin il y avait un groupe d'une dizaine de personnes que j'ai eu envie de faire venir pour ajouter leur ombre...mais entre hésitation,indolence et surtout une douleur intercostale très handicapante qui me clouait tous les quarts d'heure au sol,je n'ai pas fait la démarche... et la mer a eu raison de mes intentions!
Des danseurs sur une plage, c'est plus joyeux que quelques graffitis en galets. Vivement que ta plage soit couvert de monde en galet seulement!
RépondreSupprimerDavid
salut David!
RépondreSupprimerces danseurs amenés par la vague estivale vont séjourner quelques temps sur la plage jusqu'à ce que la mer,les pas,la pluie ,le vent...la vie qui passe et continue les emportent dans un ailleurs indéterminé...
tu connais ça aussi...dans tes montagnes!
Fantastic!
RépondreSupprimerZ.
A moins que la mer ne les ait balayés avant, il serait intéressant d'avoir des images de ces danseurs confrontés aux badauds... et leurs ombres.
RépondreSupprimer@ Z...obrigado
RépondreSupprimer@ franck...
Mistral,mon ami !
tu as tout pris je crois!
je me suis réveillée ce matin dans l'intention d'aller voir le processus...et bien je crois sans être encore descendue qu'il n'y a plus rien!
je comptais avoir un peu plus de temps pour poursuivre cette histoire...avec les pas,les ombres,la pluis,,la mer...mais la mer a été plus prompte que moi...et ils sont passés sous la vague! ;-)
à poursuivre,donc...
Cela me rappelle une description de la mer que j'ai trouvée dans un livre de Fanny Seguin "L'arme à gauche":
RépondreSupprimer"La mer en Corse, c'est un rêve de lumière, de la lumière liquide: vert clair, vert émeraude, bleu turquoise, bleu foncé avec au loin du violet qui déborde en brume rose sur l'horizon. On croirait nager dans un arc-en-ciel tendu le long des plages, blanches comme des dragées.
Mais c'est une mer chatte qui dort jamais que d'un oeil. A la voir si lisse, si tranquille ronronner et faire patte de velours sur le sable on n'imagine pas les changements à vue qu'elle réserve. Quelques secondes plus tard la voilà qui se réveille d'un coup, se gonfle, s'énerve, se bouscule, fait sa mauvaise punk, crêtes blanches hérissées sur fond de colère noire, et vous crache au visage, toutes vagues dehors, des paquets de rage et d'écume. On a pas intérêt à être dans ses griffes à ces moments-là."
Flo, tu l'as fâchée, la mer?
Profites-en, de loin!
Bonne journée U.
magnifique ce texte Uschi...et tellement vrai!
RépondreSupprimerbisous venteux
Cela peut vous semblez " tiré par les cheveux " mais dès le début, j'ai pensé à la Danse de Matisse.
RépondreSupprimerAvec les compagnons d'ombre, c'est vraiment magnifique.
Métissage...
RépondreSupprimerdes ombres fugaces
et des pierres immuables...
je rentre de week end et découvres ces hommes dansants.
RépondreSupprimerC'est fantastique. Il y a quelque chose de primitif, de rupestre presque qui me touche et me parle. Non pas que je te considère comme primitive :))
même si nous n'avons pas d'images de spectateurs confrontés à cette oeuvre j'imagine que quelques uns t'ont vu la réaliser non?
@ miss lemon... l'oeuvre de matisse persiste,la mienne passe...merci de cette comparaison,j'adore cette oauvre! :-)
RépondreSupprimer@ sirène...je laisse tes mots suivre leur chemin
@ manu...deux jeunes italiens sont passés quand nous étions affalés par terre à proximité du tableaux après avoir disposé les miroirs et ils ont tourné autour en suivant les reflets des miroirs sans trop oser s'approcher de nous...
au loin il y avait un groupe d'une dizaine de personnes que j'ai eu envie de faire venir pour ajouter leur ombre...mais entre hésitation,indolence et surtout une douleur intercostale très handicapante qui me clouait tous les quarts d'heure au sol,je n'ai pas fait la démarche... et la mer a eu raison de mes intentions!