jeudi 17 juin 2010

...sable émouvant (III)




"Le temps passe.
Et chaque fois qu'il y a  du temps qui passe
il y a quelque chose qui s'efface."

Jules Romains








.Contrat Creative Commons

20 commentaires:

  1. j'en profite également pour vous demandez votre avis sur le changement de couleur du Blog...

    RépondreSupprimer
  2. Pour le changement de couleurs de ton blog, c'est gris comme le sable de Nonza mais pour le coup, le ton sur ton affadit un peu la présentation de tes photos. Ça fonctionnait un peu mieux avec les photos sous la pluie. Mais c'est toujours moins visible que le blanc.

    Tu pourrais faire des travaux en "stopmotion" avec ces tracés. Sur la première photo, je crois qu'il y a une mèche flou qui se mêle à la composition.

    David

    RépondreSupprimer
  3. c'est effectivement une mèche! :-))

    je ne sais pas ce que veut dire "stopmotion"...

    pour la couleur du blog, je suis assez d'accord avec toi...j'attends d'autres avis!

    RépondreSupprimer
  4. "Stop Motion", c'est une animation image par image, on voit la progression du travail. C'est un peu long à réaliser et à mettre en oeuvre.

    David

    RépondreSupprimer
  5. ça semble correspondre à l'idée que m'a soumise également Franck

    RépondreSupprimer
  6. En gros tu as le choix entre t'installer un "banc-titre" ou te faire couper les cheveux ;-)

    RépondreSupprimer
  7. Cette conscience du temps qui passe est une des composantes de mon travail, du tiens aussi, je l'ai déjà constaté avec bonheur. J'aime ta façon simple d'illustrer une pensée profonde. Le simple geste, oui, mais le bon: entre le "je" et le "jeu" il reste peu d'espace pour l'exprimer et toi, tu y arrives.
    J'aime beaucoup,

    Roger

    RépondreSupprimer
  8. oui Roger, c'est une constante commune effectivement de nos expressions artistique...elle est souvent chez toi emprunte de mélancolie...quant à moi, je la contourne en la taquinant pour tenter au mieux de l'apprivoiser...
    mais je crois que tous les artistes d'art éphémère ,et d'art dans la nature ont été précédé où rejoint par ce questionnement sur le temps qui passe à travers toutes leurs réalisations.
    Finalement c'est un peu un art du temps que nous pratiquons tous...

    RépondreSupprimer
  9. Oui !!! C'est vraiment une très belle série.

    Ce que tu viens d'écrire me fait penser à l'art éphémère de certains peuples d'Afrique, classé au patrimoine mondial de l'humanité. Il s'agissait aussi de motifs symboliques dans le sable ou la terre, mais je ne me souviens pas de plus... Si cela dit quelque chose à quelqu'un ?

    RépondreSupprimer
  10. oui, si quelqu'un connait, ça m'intéresse aussi...

    RépondreSupprimer
  11. en cherchant j'ai trouvé ça: "Vanuatu:l'art de l'éphémère"

    merci Sirène de m'avoir amener jusque là par tes questions ;-)

    http://ehess.modelisationsavoirs.fr/marc/publi/vanuatu/ephemere.html#ephemere

    RépondreSupprimer
  12. N'y aurait-il pas en fait un lien étroit entre art éphémère et tradition orale?
    Nos civilisations de l'écrit ne s'intéressent-elles pas à l'art éphémère uniquement depuis que nous sommes techniquement en mesure d'en pérenniser l'image?
    J'ai le sentiment que les technologies audiovisuelles qui permettent désormais de stocker l'orale et la mémoire des hommes aussi infiniment et sûrement que l'écrit, changent fondamentalement la donne... de même que les technologies numériques qui permettent désormais d'échanger de l'écrit au rythme et selon les modalités de l'oral.
    Nous vivons un tournant de civilisation...
    J'en suis convaincu, mais je ne sais si je dois m'en réjouir...
    Sans doute cela va-t-il estomper la supériorité présumée de l'écrit sur l'oral... et peut-être allons nous enfin nous rendre compte que nous avons beaucoup à apprendre des sociétés de tradition orale.
    Mais peut-être ne s'agit-il en fait que d'une dimension supplémentaire de la mondialisation englobant la tradition orale dans une nouvelle forme de tradition écrite.
    L'idée que le développement et le progrès sont des bienfaits, associés à l'idée qu'ils ne peuvent reposer que sur la pérennisation, le stockage... la capitalisation.
    L'homme est dangereux pour la planète car il n'a pas de prédateur, mais aussi parce que dans un monde fini, il a trouvé le moyen de développer et d'accumuler sa puissance à l'infini...

    RépondreSupprimer
  13. l'oral reste, les écrits se décomposent...
    C'est justement une réflexion que je me faisais il y a peu. Une photo imprimée sur support alu est donnée pour au moins 100 ans... Et je me disais : le fichier informatique de l'image pourrait durer plus longtemps. On n'est pas encore au point sur la durée de vie des données informatiques mais cela pourrait être un jour vrai. Et nos support matériels comme nos corps, de mourir...

    RépondreSupprimer
  14. crois tu qu'il développe sa puissance où sa mémoire...
    évidemment la tradition orale dès lors qu'elle peut être "stocker" et donc échapper à l'instant peut devenir un outil de commerce!
    On capitalise sous différente forme...En mm temps que l'homme peut conserver un maximum de données,il peut aussi circuler de plus en plus rapidement et partout dans le monde...ce qui peut donc sembler paradoxale..;à quoi bon conserver ce qui est accessible à tous?
    je crois que ce n'est qu'une question de vitesse qui change fondamentalement...en un clic, mille photos...en quelques heures ,des milliers de kilomètres...en un enregistrement, les voix du monde...en quelques pages,des civilisations...mais tout n'est-il pas qu'illusion de la réalité?
    Qu'importe qu'il faille trois jours à un papillon pour accomplir son cycle, cent ans à l'homme,une seconde à mon pas,1/10e de seconde à mes cils pour battre...tout est là et seules les mesures changent...ce qui prenait 10 ans en prend deux...etc...l'homme se croit puissant de tout ce qu'il croit posséder...mais l'est-il vraiment...

    RépondreSupprimer
  15. Malheureusement oui, Flo, il l'est.
    Toutes ces questions de relativité que tu évoques seraient pertinentes si nous ne vivions pas dans un monde fini.
    L'homme a indiscutablement pris le pouvoir sur la Terre, mais il n'est pas apte à en faire usage, et à moins qu'il soit réellement l'instrument du dessein d'un dieu qui saura le guider, il doit y renoncer.

    RépondreSupprimer
  16. je crois qu'il doit prendre conscience de l'illusion de la possession...de sa quête vaine qui le mène à sa perte...mais avant que cette conscience soit collective ,croyons que nos battements d'ailes peuvent déplacer une étoile...et tâchons d'être aussi légers que des papillons...

    ...que dois-je faire de mon appareil à stocker des photos...de mon disque dur externe...et de toutes mes illusions...tu m'as un peu perturbée pour le coup...;-)

    RépondreSupprimer
  17. J'avais écrit un long commentaire bien dense, bien engagé, bien à même de plomber l'ambiance de ton blog... dans un réflex d'autodéfense sans doute, celui-ci me l'a scratché /-(

    RépondreSupprimer
  18. je comprends ta déception...mais je suis obligée de reconnaitre qu'un ange veille...sur ma rêverie... ;-)

    RépondreSupprimer
  19. Oui ! C'est ce genre de choses que j'avais vues ! Merci :-) Je me demande s'il n'y en n'a pas aussi d'autres formes en Afrique...

    RépondreSupprimer