"Dans cette phase transitoire de l'adolescence,
où les jeunes filles de Bali dansent sur la braise,
le don nous est octroyé d'appréhender le monde
par une vision poétique intégrale.
Sans doute,ne sommes-nous jamais plus naturellement,
proches de la possible perfection.
"Quand tu es assis,
contente-toi d'être assis.
Quand tu marches,
contente-toi de marcher.
Surtout ne tergiverse pas",
dit le maître zen à son disciple.
Pour l'adolescent,cette chose,dans l'absolu,
la plus difficile au monde,
est presque aisée."
Christiane Singer
Tu as retrouvé, avec cette main, une des plus anciennes façons de "poser sa marque", une façon qui date des "hommes des cavernes" !
RépondreSupprimerMais la bouteille en plastique, au fond, fait beaucoup plus "moderne" ! ;-)
"Dans cette phase transitoire de l'adolescence,
RépondreSupprimeroù les jeunes filles de Bali dansent sur la braise"...
Est-ce que ça marche aussi avec les jeunes garçons scotchés à "Call of duty"?
Il va falloir que j'affûte mon regard...
licorne...je ne l'avais mm pas vu cette trace des temps modernes...
RépondreSupprimerfranck,quand ils jouent,ils se contentent de jouer...et nous de nous questionner sur ces nouveaux jeux...leur conséquence , notre responsabilité,notre "pouvoir" et notre rôle...
Paradoxalement je ne pense pas la même chose. j'ai plutôt l'impression que pendant l'adolescence on cogite beaucoup plus que pendant l'enfance et qu'après. on se prend plus la tête sur des choses anodines, nos sens et notre cerveau sont en ébullition. J'ai des souvenirs d'adolescence bien plus tourmentés que de simplement avoir des pensées mono-orientées sans me soucier des lendemains. Mais certainement cela m'est-il propre. Pour moi l'adolescence ce n'est pas une main mais du Pollock
RépondreSupprimerce n'est pas la main manu,mais sa situation bien particulière entre deux intervalles qui a favorisé cette métaphore...
RépondreSupprimerLa main relie,reçoit,donne,contacte,manifeste l'idée et le sentiment,joint,unit...aime et haine...
et entre "M" et "N",il y a un "A"nge "I"nitiateur...
heu... elle serait pas un peu tirée par les cheveux cette explication?
RépondreSupprimer;-)
et puis... je ne comprend pas le rapport avec ce que j'ai écrit sur l'adolescence dans ta réponse?
Allez, je chipote ce matin mais c'était juste que je me suis senti si loin de cette description de l'adolescence (je veux dire lorsque j'étais ado bien entendu) que je me suis dis : étais-je bien un ado normal?
bon alors..."cogiter",ça veut dire quoi pour toi!!l'intensité dont tu parles,tu la places où?
RépondreSupprimerje pense que c'est toi qui interprète mal les paroles du maitre zen en les confondant avec des pensées mono-orientées comme tu dis et une simple insouciance du lendemain!Il n'est pas du tout question de ça dans ces simples phrases,bien au contraire,à mon sens!Il ne parle que d'intensité dans le présent...justement!
et bien c'est là où ma vision des choses difère. Effectivement le conseil "Quand tu marches,
RépondreSupprimercontente-toi de marcher."
est très bon. Et il est dit que l'adolescent fonctionne comme cela. Ors, étant ado, j'avais l'impression de marcher et de faire milles choses en même temps sans même savoir où j'allais. Alors qu'étant petit, quand je marchais, je ne faisais que cela car mes pensées ne pouvaient se concentrer que sur une chose à la fois.
Donc je comprend bien ce texte Zen mais je ne trouve pas qu'il soit en corrélation avec ma vision de l'adolescence. mais encore une fois, ce n'est que ma vision des choses et j'admet parfaitement que d'autres personnes vivent leur adolescence de façon différente.
Les conseils du maître zen sont valables bien au-delà et peut-être surtout au-delà de l'adolescence ! Hop, embarquée ta petite phrase, elle fait du bien...
RépondreSupprimerJe ne sais pas si c'est l'agitation de la grande ville qui provoque ça, mais il est difficile d'y être entièrement à ce que l'on fait, d'habiter chaque geste, chaque acte de sa vie, pleinement, sereinement, sans être sans cesse en projection sur l'après, l'ailleurs, le davantage...
Ta main en négatif (on s'attendrait plutôt à la trace de main humide), je l'ai interprétée comme un "et si on prenait les choses autrement" ?
Sirène,je suis obligée de te donner raison en ce qui concerne la ville mais je dois te reconnaître une étonnante capacité à nager dans ces turbulences...en essayant d'éviter du mieux que tu peux les écueils,les lumières trompeuses de la côte et les courants dérivants pour courageusement continuer ton chemin...bon dimanche
RépondreSupprimerRésister au chant des sirènes ?... ;-)
RépondreSupprimerou leur voler leur voix...:-)
RépondreSupprimerJe me laisse envouter par ta voix.
RépondreSupprimerJ'ai serré des mains tendues, ne serait-ce qu'un instant,le temps de sortir la tête de l'eau.....des mains qui plus tard, m'ont montré des chemins....Bien sûr, elles n'avaient pas toutes l'esprit Zen, mais elles étaient bien là, même si parfois elles étaient légères et éphémères......
Magnifique ! :)
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