lundi 6 décembre 2010

...jouer le jeu












je suis la trace de l'eau
sur le sable
je sens son corps
j'imagine son passage
j'invente ses formes

...je crée







Contrat Creative Commons

24 commentaires:

  1. c'est fou comme le haut de la première me fais penser à des coups de pinceaux sur une toile. En la faisant défiler sur mon écran je me suis d'abord dis :"tiens elle nous montre ses dernières créations. Celles dont elles nous a parlé et qui semblent lui tenir à coeur." Mais après tout ces images sont bien tes créations.

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  2. Moi aussi, la première photo m'a impressionné. Je n'avais pas immédiatement fait le parallèle avec des coups de pinceaux sur une toile, mais il a raison.
    sébastien

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  3. Et moi j'y voyais des formes coulées dans du métal !

    la plage de Nonza est une œuvre d'art à ciel ouvert...

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  4. Une petite préférence pour la 1ère et la 3ère : avec leur cadrage frontal, elles sont plus abstraites. On ne peut pas vraiment deviner de quoi il s'agit.

    Mais les 4 ensemble, ça fonctionne. La 2e et la 4e éclairent le sens.

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  5. Tuas très bien rendu le relief et la lumière de ces "créations naturelles"...
    La nature fait de la peinture...à l'eau ! :-)

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  6. Belle lumières,
    belles photos,
    belle absente...
    Amicalement,

    Roger

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  7. Pardonne-moi, la première m'a tellement impressionné que je trouve les suivantes... moins intéressantes.
    Mais comme je l'ai dit un jour sur le blogue d'Emmanuel, plus je m'attarde dessus et plus je les trouve fortes.
    s.

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  8. ...seb,je t'ai demandé une précision ,juste pour orienter ma réponse...donc ne t'excuse en rien! :-)

    la réponse pratiquement complète est dans le commentaire de Sirène qui a bien vu la différence...amorçé par manu!

    il s'agit donc d'oeuvres photographiques de bordde mer et de photo d'oeuvres plastiques inspirées par ce bord de mer...

    la première et la quatrième sont donc des tableaux de sable, acrylique et résine
    et la seconde et la quatrième sont une des nombreuses sources d'inspiration,observation,contemplation...

    et là j'appelle Franck à mes côtés pour ouvrir le débat déjà entamé ici et là sur les objets artistiques directement liés à l'art éphémère...

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  9. J'aime vraiment beaucoup, et cela constitue effectivement une forme de réponse aux interrogations qui me préoccupe actuellement et qui je pense constituent l'essence même de la spécificité de l'art éphémère.
    "Art éphémère" contient une forme de contradiction, car à moins de parler de spectacle vivant devant un public, le caractère éphémère de l'expérience artistique nécessite le recours à un médium pour être matérialisé, communiqué, partagé, échangé... et entrer dans le champs (le marché) de l'art tel qu'on l'entend généralement.
    C'est cette matérialisation qui constitue l'objet d'art, et cet objet d'art n'est lui, pas éphémère.
    Nous oscillons, de façon inconsciente et parfois confuse, entre deux pôles, accordant selon les cas plus d'importance à l'expérience, trouvant alors presque futile et arrogant le fait de vouloir à tout pris en conserver la trace... ou plus d'importance à l'oeuvre d'art, à l'objet matériel fini, concevant l'expérience in situ essentiellement à cette fin (en fonction du point de vue spécifique de la photo par exemple).
    Nous donnons généralement le meilleur, lorsque nous trouvons le bon équilibre entre ces deux pôles... l'harmonie... la justesse.
    Plus nous avançons, et plus il me semble que cet équilibre est un point de tension, un point de basculement, que c'est un équilibre instable et pas un équilibre stable issu d'une moyenne statistique, d'une fusion... cet équilibre est un point limite, il est radical... ce n'est pas un compromis.
    Même lorsque nous utilisons la photo, qui est tellement familière et qui colle tant à la réalité que nous avons tendance à la prendre pour la réalité elle-même, nous devons avoir conscience de cela.
    C'est Hamish Fulton qui me semble le plus instructif dans ce registre, je ressens son travail graphique et son fameux "an object cannot compete with an experience" comme une façon de dissocier et donc de libérer l'expérience des contraintes matérielles liées à la production d'une oeuvre d'art.
    C'est très limite, car cela ouvre la porte à toutes les fumisteries, mais c'est en même temps très sain. Et cela répond aux états d'âme de Geco (relayés par Manu) et qui ne m'épargnent pas non plus: "à quoi bon produire alors que la contemplation peut suffire à nous épanouir?"
    Tes photos et tes toiles sont des interprétations de ton expérience in situ qui ont chacune leur propre logique liées aux conditions matérielles de leur production, elles s'enrichissent et se répondent mais ont leur propre autonomie.
    Elles la libèrent des contraintes matérielle de la production artistique sans pour autant lui retirer son caractère essentiel et indispensable.
    D'autres pistes doivent être explorées dans ce registre, pour ma part je m'intéresse à ce que j'appelle "trace d'éphémère", et je pense que bien que n'ayant pas été réalisé dans la nature, la petite vidéo de 90'' intitulée "The water" dans ma galerie Flikr et "l'aquarelle" qui en résulte, alimentent ce débat.
    http://www.flickr.com/photos/zotur/5096241354/

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  10. " ...libérer l'expérience des contraintes matérielles liées à la production d'une oeuvre d'art."
    je crois que l'experience devance tout le reste...expérience de la vie en général que son canal soit le corps,le sentiment,la sensation...qu'elle se fasse dans la rencontre de la nature, de l'autre, visible ou invisible...
    Seule l'experience nourrit l'esprit,nourrit l'oeuvre,nourrit le corps et le coeur...
    quelque soit l'art pratiqué:théatre,peinture,photo,musique,écriture...
    ensuite chacun son envie ou sa manière de transmettre, de partager!
    partager une experience de marche dans la nature et transformer cet experience en oeuvre d'art est un défi difficile et c'est celui qu'à relevé hamish Fulton...son choix est fait à la fois d'abstraction,de sensation et de réalisme...
    il n'y a aucune opposition entre l'experience et l'objet...il y a transformation...considérant l'expérience comme une matière brut et l'oeuvre artistique comme une production issue de sa transformation pour permettre sa diffusion,sa distribution et participer à la "nourriture" général...
    l'art éphémère doit relever ce genre de défi...
    mais finalement l'oeuvre n'est-elle pas aussi éphémère que l'expérience?
    Le terme "éphémère" nous oblige à nous pencher sur une notion de temps:une seconde,une heure,un jour,un an,une vie...celle du papillon ou celle de la montagne...
    alors l'objet artistique (photo,tableau,installation in situ,livre,concert,film...)devient lui-même vecteur d'experience ...pour un temps!

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  11. As-tu fait ces toiles avec les photos sous les yeux, ou les as-tu associées après-coup ?

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  12. O.K. maintenant le montage prend tout son sens et je comprends parfaitement ma réaction en le voyant :))

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  13. "je crois que l'experience devance tout le reste"
    Selon moi ce serait plutôt comme l'oeuf et de la poule.
    Que l'expérience soit source d'inspiration, est certain, mais pas forcément uniquement. Chez Fulton la marche est art.
    Par ailleurs considérer l'expérience comme une matière brut et l'oeuvre artistique comme une production issue de sa transformation... est une possibilité, celle que tu explores ici, mais ce n'en est qu'une parmi d'autres.
    L'expérience peut être la mise en oeuvre d'un concept: quand Richard Long réalise une marche dont le parcours correspond à un cercle parfait sur une carte, par exemple.
    La notion de temps est fondamentale et ce que tu en dis est parfaitement juste car dans le temps comme dans l'espace, l'échelle est primordiale.
    La notion d'éphémère est aussi sans doute perçue différemment selon l'environnement culturel à partir duquel on l'apprécie.
    Une chanson peut survivre à une statue de marbre, une action éphémère peut laisser des traces indélébiles...
    Les paroles s'envolent et les écrits restent ? plus si sûr aujourd'hui
    Notre culture repose sur l'écrit, la construction en dur, le patrimoine, la propriété... mais la durabilité commence à être appréciée sous un autre angle chez nous aussi. Les nouvelles technologies de la communication (TIC) font la part belle à l'orale et le numérique rend les données insensibles à l'érosion.
    En bricolant sur nos plages, dans nos montagne, dans nos ateliers et sur nos ordinateurs, j'ai le sentiment que nous expérimentons dans nos tripes et que nous sommes connectés directement aux bouleversement les plus fondamentaux de notre société.
    Rien que ça !-))

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  14. en lisant tout cela une question me turlupine concernant ce rendu. je la pose mais j'attend en complément un éclairage de sur son mélange sable acrylique résine. L'as tu inventé? Comment réagit il à la toile? Comme évolue-t-il dans le temps?
    Je me demande pour nous, spectateurs du web et de ton blog quelle différence il y a entre tes toiles et tes photos si nous ne pouvons les distinguer? Quelle différence pour moi entre une photo de feuilles mortes en pleine forêt et une photo en gros plans de feuilles mortes dans mon salon?
    Et la question par dessus celle-ci : dans ton atelier-boutique (enfin je ne sais pas comment tu fonctionnes de ce point de vue là) présentes tu les photos avec ces tableaux? Est on dans le pastiche du réel? Dans le figuratif?
    Les toiles sont bluffantes et j'en mettrais bien une dans mon salon pour me rappeler ces instants passés au bord de la mer (encore que je ne connaisse pas précisément "ta mer", celle de Nonza. Mais je ne peux m'empêcher de faire le rapprochement avec ma propre pratique et je me demande ce que cela rendrait de coller des feuilles sur une toile et de l'encadrer... Je ne suis pas convaincu. Pourtant tes toiles me séduisent.
    Il faut que j'y réfléchisse encore.

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  15. Manu...il te suffit d'essayer...c'est une experience comme une autre ,avec un résultat comme un autre sauf que celui-ci est "mobile",contrairement à une installation dans la nature...différente façon de partager l'experience...photo,texte,tableau,sculpture...libre aux autres d'apprecier ou non et d'avoir des préférences...
    pour répondre techniquement à ta réponse:qui peut dire si j'ai inventé cette technique plâtre-résine-acrylique-sable...encore une fois j'ai expérimenté...et étant quelqu'un à la recherche de solutions de manière assez libre et autonome...j'ai fait des découvertes interessantes et exploitables avec diverses matières...voilà!
    mais je n'ai rien inventé: les toiles de collage de sable existent,je n'en connais pas la technique mais elles doivent s'approcher de la mienne...les tableaux de matières qui marient plâtre et peinture et des tas d'autres matières dont des oblets de toutes sortes sont nombreuses et présentes depuis fort longtemps sur les murs des galeries...
    reproduire un mouvement,une forme, une couleur par le biais de technique diverses n'a rien d'exceptionnel ni de reducteur...et tu peux appelé ça du figuratif si ça te chante...c'est sans intérêt et sans importance pour moi le mouvement pictural auquel on veut m'assimiler...
    ensuite la différence Manu concernant la photo de sable au bord de l'eau et la photo de tableau de sable, effectivement,tu ne peux la faire si tu t'en tiens à la photo...mais la différence est énorme dans la réalité...comme la différence entre une oeuvre in situ et sa photo!
    Pour ce qui est de la présentation:tout est lié et cohérent:tableaux,sculpture, photo de nature et photo de petites interventions in situ, textes...matières brutes tel que galet,roches,sable...matière composites ,inventées ou scupltuées par moi-mm...etc
    mais pour tout te dire,je n'ai pas l'espace qu'il me faut...même si c'est ainsi que je le conçois!
    voilà Manu,j'espère avoir répondu à tes questions.

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  16. Franck:non j'ai fait mes toiles avec les experiences et les images gardée dans mes deux mémoires:la mienne et celle de mmon disque dur (qui soit dit en passant m'a lâché et m'a valu plusieurs jours de travail pour tenter de récupérer l'essentiel!!!...ephémère où durable?!)
    j'ai essayé de trouver le mouvement de la main idéal,avec des tas d'impondérables tels que la bonne consistance et le temps de séchage du platre,qui retrouve le mouvement de la mer sur le sable...tu dois aller très vite,te faire confiance et te laisser surprendre par la découverte...beaucoup d'improvisation donc...mais quand tu as suffisemment observé le bord de mer, tu sais quand tu retrouves le bon mouvement,tu le vois...de là à dire que tu maitrise la technique...c'est tout ce qu'il y a de moins sûr! :-))

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  17. Wow wow wow, les amis, pourquoi écrivez-vous si petit ??? ;-))

    Je m'étonne toujours, avec une certaine forme de tendresse, que des gens doués comme vous, adeptes d'une forme d'art qu'on dirait spontanée (ou plus que la moyenne), soient capables de bavarder autant !
    Mais continuez, hein, ce n'est pas une critique.
    Et puis si je dis ça, c'est parce que vos discussions sont souvent intéressantes.
    sébastien :))

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  18. tu sais seb la spontanéité je la vois comme l'instant d'un fruit mûr qui se décroche de l'arbre...soudaine,rapide...mais le chemin a été long et nos bavardages l'ont aidée à murir et enrichir son expression comme les rayons du soleil murissent et aident à la saveur du fruit...mais tu sais très bien tout ça,j'en suis certaine! ;-)

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  19. Je vais en rajouter une couche ;-))
    Il me semble que ce qui caractérise le plus ton travail, par rapport à ce que nous faisons nous autres qui explorons des territoires similaires, c'est LE GESTE.
    Tes expérimentations semblent avoir pour vocation de te permettre d'accorder tes gestes de peintre avec les mouvements de la nature.
    Comme si tu devenais la mer pour peindre dans le sable de ta toile.
    J'y vois un rapport avec la danse et avec l'action painting.
    D'où le sens de ma question précédente à laquelle tu donnes une réponse qui rend anecdotique la question de savoir s'il s'agit de représentation figurative.
    Je réalise que pour ma part, je suis aux antipodes de cela, je n'assume absolument pas le geste artistique et cherche précisément à m'en affranchir en tentant de reproduire les processus que j'expérimente dans la nature.

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  20. je ne sais pas...

    je dirais que ce qui m'interesse peut-être avant tout c'est la forme et qu'elle passe par la matière...et peut-être que toi,c'est le mouvement...sauf que pour retrouver la forme, il faut reproduire le mouvement...par le geste!je revendique donc mon côté materialiste car c'est par le sens du toucher que j'explore le plus naturellement le monde qui m'entoure...
    en cela ,je me sens plus proche du sculpteur que du peintre...j'aime le volume, j'aime le chercher et le sentir par mes mains bien plus que dans des jeux d'ombres et de lumières....

    quant à toi, crois tu t'affranchir du geste qd tu déposes minutieusement des gouttes d'eau sur une feuille et que tu en suis ou en contourne chaque glissement de la pointe d'un crayon?...
    toi aussi, tu suis et reprends le chemin de l'eau,d'une autre façon...et même si ton centre d'intérêt est le mouvement, le processus...tu aboutis malgré tout à une forme...même si ce n'est pas une fin en soi pour toi...celle-ci est celle qui reste et elle est tout aussi susceptible de déclencher une réflexion ou une rêverie que le processusqui l'a induite!
    idem pour les équilibres de pierre...tu explore le processus d'édification de cet équilibre par le geste et tu aboutis aussi à une forme et c'est elle que tu matérialises par une photo...en fait peut-être que tu serais plus satisfait en réalisant des vidéos de tes oeuvres...en effaçant ta présence comme celle que je t'avais envoyée sur le sable! tu l'as d'ailleurs amorcer dans tes dernières publications.

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  21. C'est exact Flo,

    Mais par "geste", j'entends "geste artistique"... et sur ce terrain là nous n'avons pas le même point d'entrée... et cette constatation est susceptible de renforcer chacun d'entre nous.

    Il est clair que je bouge... mais mes gestes s'apparentent au départ plus à des gestes techniques qu'à des gestes artistiques.
    Quand je me réfère à la trajectoire du surfeur sur la vague ou à la trace du skieur dans un couloir de neige, il me semble que d'une certaine manière le geste technique prend une dimension artistique pour peu qu'on le regarde comme tel... mais ça, je le découvre en avançant, la finalité artistique n'existait pas au départ... je bougeais dans la nature, je faisais des châteaux de sable et des équilibres...

    Lorsque je dispose des boules de glace colorées sur une feuille de buvard et que j'enregistre le processus de fonte de sorte qu'il en résulte une vidéo et une "aquarelle" je m'intéresse à la forme finale... quelle qu'elle soit à l'arrivée.
    Je crée les conditions initiales et la physique (la nature) fait le reste. Il n'est pas question d'habileté ou de dextérité... chaque réalisation est unique, mais le processus peut être reproduit... par n'importe qui.
    Tu as raison, je m'efface, je fais la même chose en architecture lorsque je conçois des projets pour l'effet qu'ils vont produire sur la pratique des utilisateurs et pas pour qu'on se dise que leur architecte est géniâââl en feuilletant une revue.
    Si j'avais un super coup de crayon ou une sensibilité et un goût très sûrs, il en serait sans doute autrement...
    J'essaie en ce moment de puiser ma force dans ce que j'ai longtemps considéré comme un handicap (c'est d'ailleurs ça qui m'amène souvent à encourager Manu à suivre son chemin plutôt qu'à chercher sa voie).

    Il y a des tas de moyens techniques susceptibles de produire les formes que tu nous présentes ici, tu aurais pu faire des moulages directes sur le sable comme Krajcberg (et les Experts Miami), faire des photos en stéréo et des impressions 3D (c'est hi-tech, mais c'est aujourd'hui à la portée du grand public)... tu as choisis le geste... car tu es (par définition) une artiste qui travaille son "geste artistique" autant comme outil de production que comme outil d'exploration.
    C'est pour cela que j'ai tendance à considérer les formes que tu nous présentes là comme les traces pérennes d'un geste éphémère accordé sur les mouvements de la nature... "traces d'éphémère".

    Peut-être que je ramène un peu trop tout ce qui passe à ma portée à mes préoccupations personnelles ;-)

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  22. J'adore observer ces traces éphémères que laisse la mer en se retirant et l'idée de les poser sur la toile est géniale. Le résultat est saisissant....superbe. Je me suis même fait avoir pensant au premier abord voir 4 photos de plage
    Merci aussi pour vos commentaires...brillants ! Ils m'éclairent

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  23. amusée d'avoir bluffé ton oeil greg et satisfaite d'avoir nourri tes méninges...j'espère que tu n'as pas eu une indigestion de mots... ;-)

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