mardi 1 mai 2012

...capricorne
















étre un poisson-chevre
savoir nager et grimper











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6 commentaires:

  1. Il ne t'aura pas fallu longtemps pour apprivoiser la photographie !
    J'adore ces effets d'applatissement des plans.
    La dernière image rend compte de la réalité alors que les précédentes sont déjà des vues de l'esprit... quasiment des collages surréalistes.

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    1. je ne sais pas si j'ai apprivoisé la photographie, mais le fait est qu'elle élargit, augmente, développe,enrichit la vision que je pourrais croire acquise de mon environnement en me permettant d'y plaquer une autre "réalité"...

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  2. C'est exactement ça...
    Et notre propre vision des choses finit aussi par être influencée, orientée, modifiée, voir même conditionnée dans certains cas par les outils que nous utilisons et/ou par ce que nous savons.
    La perspective en est un bel exemple... et la "mise à plat" de tes images m'évoque le traitement des paysages à l'arrière plan des primitifs italiens.
    http://media.paperblog.fr/i/176/1762169/printemps-primitifs-italiens-L-3.jpeg (Flo et sa couvée sur le rocher de Nonza)

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  3. On pourrait alors de dire que, plus que de figer nos œuvres éphémères, elle nous en donne une autre perception. Il ne serait plus question de figer la finitude... Purée, c'est bigrement intéressant comme piste de réflexion...

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    1. je ne résiste pas à te communiquer cet extrait de Bobin illustrant simplement notre propos au sujet d'une vision dans le miroir, remplaçant l'appareil photo ou tout outil numérique au travers duquel se rejoue une image de la réalité:


      "Assis à un angle de la pièce, je vois l'arbre réel au travers d'une fenetre et le mm arbre dans l'étroit réceptacle du miroir. Cette seconde vue est celle qui me réjouit le plus, comme si rien n'avait lieu qu'à la condition d'avoir lieu deux fois: une première fois dans le réel obscur, une seconde fois dans mon esprit. Comme si je ne pouvais rien voir de face, seulment de bias, dans les eaux d'un miroir ou sur les ondes d'une parole.Je pourrais écrire un livre entier sur cette lumière captive du verre, captive et pourtant libre de ses mouvements."

      je crois pouvoir affirmer que ce genre de propos ne peut que te réjouir et t'encourager à continuer tes explorations de la nature à ta manière au lieu de te brider comme d'autres de nos conversations ont pu le faire!

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