jeudi 16 février 2012

...attention

http://florence-arrighi.blogspot.com/








Dans la forêt

 Evanouie dans la contemplation d’une brindille
 Bouleversée par le moindre battement de cils
Un peu comme une mère
portée disparue
  dans l’amour de son enfant
Elle capture l’infime
se repère à un mouvement de lèvres
Suit une courbe de doigts
Reprend son souffle dans un bâillement
Elle est si près de son cœur
Qu’elle entend la vie battre le tambour
Il n’y a qu’elle qui écoute
Il n’y a qu’elle qui voit
Il n’y a qu’elle qui s’émerveille tout le temps
Les autres poliment s’ennuient ,se lassent ,
s’effacent…

Elle reste seule dans la forêt
Parfois elle y croise un poète ou un ange










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2 commentaires:

  1. Pour une fois, qu'elle te laisse le temps, pour la contempler, avant qu'elle ne fonde.
    Un travail très frais dont je connais l'ampleur.

    David

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  2. oui...quatre jours,c'est très rapide qd mm! un accéléré de vos hivers!...difficile de faire autre chose qu'observer, s'émerveiller, faire une collection d'images qu'après tu peux plus ou moins rassembler pour raconter une courte "histoire"...

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