lundi 18 octobre 2010

...par la force des choses












                                          

et moi...
qui je suis?









Contrat Creative Commons

14 commentaires:

  1. j'adore l'essentiel minéral sur lequel tu poses cette question, flo, typique de notre humanité,
    sans doute commenceras tu à entrevoir des poussières de réponses au seuil de l'au-delà
    en attendant ce jour lointain, l'ombre de ma main me dit : tu es quelqu'UNE d' unique

    Bises

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  2. J'aime beaucoup la vue d'ensemble. Cette petite phrase, toute simple,mais si forte, perdue dans le paysage immense...

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  3. Avec ce "je suis", il me semble que tu as saisi le sens profond de ce qui pousse souvent les gens à inscrire leur nom là ou ils passent.
    Ton "je suis" est personnel mais anonyme, générique et donc universel.
    Il a l'élégance d'être éphémère... comme nous.

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  4. Ce "je suis" me renvoie au "ambulo ergo sum" (je marche donc je suis) qu'herman de vries à fait gravé en lettre d'or sur un rocher éboulé près de Digne les bains.
    Cette phrase est la réponse de Gassendi au "cogito ergo sum" (je pense donc je suis) de Descartes.
    Il n'est finalement peut-être pas indispensable pour savoir que l'on est de savoir si c'est parce que l'on marche ou parce que l'on pense.

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  5. ce qui est intéressant également c'est qu'avec cette trace éphémère (contrairement à celle de de vrie) tu seras sans doute la seule à la voir. Comme le disais Franck dans un de ses commentaires récent, nous avons la douce utopie de penser que beaucoup de monde va voir nos œuvre alors que pour celles d'entre elles qui sont les plus éphémères, nous seront sans doute les seuls à les voir. Ton "je suis" semble donc non pas adressé aux autre mais à toi même. Tu te prouves ton existence mais tu n'exprimes pas le besoins de la valider par le regard de l'autre. Et c'est un courage que je n'ai pas encore.

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  6. J'ajouterais que ce qui m'amuse... et me fait gamberger, c'est que je suis persuadé que si l'on pouvait le vérifier objectivement, on se rendrait compte que l'écrasante majorité des oeuvres conçues pour être pérennes ne sont guère plus vues (et encore moins regardées) que les oeuvres éphémères.

    "Libérons les murs et les étagères!"

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  7. la question est donc : en avons nous conscience. Je veux dire. Est ce qu'inconsciemment ne savons nous pas que tel est le cas. Peut-être est ce pour cela que nous les montrons sur le net... Pour ma part je sais que c'est essentiellement pour cela que je prend des photos et que je vous les montre. Comme je l'ai souvent dis, le jour où j'arriverais à faire une création sans la prendre en photo et en acceptant réellement que peut-être personne ne la verra jamais et bien ce jour là j'aurais l'impression d'avoir franchis un cape. C'est dans cette direction que je travail. non pas pour les autres, mais pour moi. Comme un musicien qui prendrais plus de plaisir à jouer pour lui que pour les autres. Comme un travail sur sois. Et je finirais en disant que de créer des œuvres pérennes comme celles de Digne relève d'une autre démarche que la notre je pense. Du moins pour le moment.
    Et je finirais encore (je n'arrête plus) en disant que quand même, le jour où j'ai fais cette expo dans l'église saint Pierre des minimes à Clermont, c'était dans un carde de pure exposition avec à la clef un tas de visiteurs et des retours, et des échanges... Et bon sang que c'était le pied!
    encore une fois je dis tous et son contraire : la preuve que nous ne sommes pas un mais plusieurs.

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  8. Une personne qui a la chance de pouvoir se poser une telle question. Ne pas le faire serai probablement, plus problématique.

    Amicalement,

    Roger

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  9. la nature ne se pose pas toutes ces questions...elle est...s'il en est une que je dois continuer d'observer et de suivre...c'est bien elle!

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  10. elle est mais a-t-elle conscience d'elle même?
    Est ce un tel handicape que de se poser toutes ces questions?

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