Seul au bord de la mer
Regarder un géant
Lové comme un enfant
dans les bras de sa mère
Le Silence...
Quitter enfin les mots
Dialogue avec la Terre
Sentir murmurer l'Eau
Réapprendre à se taire
Le Silence...
Se laisser bercer
Par les bruissements d'air
Que ton souffle apaisé
chuchote en solitaire
Le Silence...
les paupières baissées
Visiter ton âme
Marchant à pas feutrés
Au rythme de tes veines
Le Silence...
Devenir aussi grand
Que ce monde qui entre
Par chacun de tes sens
Et te met en présence
Du Silence...
Et là,
Toucher un Être enfin vivant
Dans cet unique état
qu'est l'absence de soi
le Silence...
très beau texte.
RépondreSupprimerj'aime ce silence.
Il est vérité.
Il est puissance.
Il est volonté.
... !
RépondreSupprimerJe quitte un moment le ... silence, pour te dire combien j'aime ce billet.
RépondreSupprimerOn y est...avec toi.
Direction l'infini de la mer...On écoute le bruissement du vent, le clapotis de l'eau et on part très très loin sur les ailes d'un silence...qui nous rend la présence au monde et à nous-même.
Nous associons souvent le mot silence à la mer et pourtant, ce lieu que j'aime tant est animé de bruits incessants. J'ai pourtant la même sensation de silence qui m'envahit dès l'approche de son rivage. Il me semble que la mer est capable de me rendre sourd au vacarme du monde et de m'ouvrir à d'autres sensations.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton poème. Il respire, il est libre, il vit, il emporte vers la mer....toujours elle.....Comment s'en passer.
Merci pour ce beau moment de poésie.
Roger