jeudi 10 novembre 2011

...pénétrer la forêt







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pour découvrir





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11 commentaires:

  1. Un phasme en denim.
    A reproduire in situ ?

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  2. Pressé, je n'avais même pas vu cet intriguant montage photographique. La juxtaposition est formidable, j'adore ce travail qui pourrait être fouiller à l'infini tant les formes de la nature se rapprochent parfois à si méprendre du corps humain, de nos gestuelles, etc.

    Bravo. Il y a réellement quelques choses à faire sortir de cette expérimentation. C'est un très bon axe de travail.

    David

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  3. C'est exactement ça franck,l'idée du phasme, du caméléon...qui apprend à naviguer avec ses "défensesé dans un univers aussi riche qu'hostile!
    Si tu ne l'as pas vu, c'est bon signe,David! ;-)
    je pense comme toi David qu'il faut fouiller dans cette direction,m^me si je risque malgré tout de me heurter personnellement à de grosses limites techniques,alors que paradoxalement c'est à cause de ça et de ma difficulté à exprimer mon expérience dans la forêt que je me suis amusée à faire des montages plus ou moins réussis!
    C'est un post-piste...c'est une manière d'aborder par le sentiment la forêt qui est un sujet d'une densité émotionnelle et visuelle énorme...
    In situ,franck? tu imagines quoi:sculpture,peinture sur corps?

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  4. Non, beaucoup plus simple (techniquement)... et compliqué (à régler) à la fois, la chevelure en premier plan dans la photo, des jambes en jean parmi les troncs...
    Ce travail "post-" pourrait être un travail "pré-"

    Et puis il y a le thème de l'intervention minimale et du seuil de perception, que nous avions déjà évoqué...

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  5. Nils Udo a aussi fait des choses sur le corps fondu dans la nature avec un enfant recouvert de feuilles
    http://landart1erel.e-monsite.com/medias/album/images/Nils-udo-6.jpg
    Mais ce que j'aime bien avec le jean, c'est que c'est à la fois brut et mode. Je vois plus cela comme un travail sur l'analogie que sur le camouflage ou le mimétisme.
    Le fait qu'il s'agisse d'un montage de photos d'origines différentes accentue cela... ce qui contredit un peu mon post précédent, mais l'un n'empêche pas l'autre.

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  6. Je me sens plus proche d'une exploration de la forêt à la manière de Giuseppe Penone que de celle toujours plus esthétisante de Nils Udo.

    La relation du corps à l'univers végétal chez giuseppe Penone me touche énormément en assimiler nature végétale et nature humaine,tant par le corps que par l'âme.

    Sa démarche est spirituelle et totalement physique.J'adore et je la qualifierais volontier de géopoétique si je me laissais aller à user de ce nouveau terme qui me semble hélas déjà passablement galvaudé.

    http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-penone/penone.html

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  7. Tu as raison Flo,
    Chronologiquement, Penone est venu pour moi juste après Goldsworthy dans mon ouverture à ces formes d'art, et c'était même encore plus fort car j'ai eu la chance de voir la grande expo qui lui a été consacrée à Beaubourg en 2004 alors que je ne connaissais à l'époque le travail de A. G. qu'au travers des bouquins.
    Ce que je préfère chez lui, c'est quand il fait réaparaître l'arbre jeune dans la poutre récupérée sur un chantier de démolition en dégageant la strate de croissance correspondante.
    C'est très beau, très puissant conceptuellement et réalisé avec une très grande économie de moyens.
    Il y a entre-autre le rapport entre le produit "civilisé", la poutre, et son origine "sauvage", l'arbre.
    Il y a un peu de cela dans les parallèles qu'établissent tes images.

    Je ne crois pas que le terme géopoétique soit galvaudé, et en dehors des quelques auteurs de références sur le sujet, je ne vois personne d'autre que nous l'employer...
    Je comprends néanmoins ton sentiment, il est important que nous ne l'employions nous-mêmes qu'avec parcimonie, et pas comme un énième outil de classification.
    Il me semble approprié pour les travaux de Penone.

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  8. je suis bien loin de ça hélas, mais c'est son approche de la forêt ,de l'arbre qui me touche et sa relation au corps...la mise en avant de l'importance des sens,du toucher,de la peau,l'analogie des formes, des corps,des attitudes entre végétal et humain...l'adaptation à l'autre qui laisse son impact physique et determine une direction...la relation au temps à l'éphémère,ce qu'il en donne à voir...
    tu sens tout ça dans la forêt,toutes ses énergies additionnées à la tienne et ces adaptations permanentes des uns aux autres...Ce mouvement végétal visible et invisible,fait de cycles saisonniers propre à chaque variété et l'inexorable élan vers la vie...La façon dont il s'incorpore à l'arbre révélant l'impact de ce contact sur la forme dans un temps beaucoup plus lent...voir l'oeuvre se transformenr dans ce temps à peine perceptible,et comprenant qu'elle n'a ni début , ni fin...Je crois avoir été totalement touchée et enrichie par l'oeuvre de Giuseppe Penone,à présent que je fais l'experience de la for^t bien plus qu'il y a quelques temps qd je découvrais son travail.Ce dernier est tellement singulier qu'il ne peut laisser indifférent mais je crois pouvoir dire que je n'en avais pas saisi jusqu'ici l'extrême sensibilité,la beauté,la sagesse,la finesse...l'évidence et la nécessité!

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  9. la forêt à cela de passionnant qu'elle est pour nous comme un autre monde. Onirique ou bien inquiétant. Elle est une maison, mais pas la nôtre.
    Moi non plus je n'avais pas vu ce jean à la première vision.
    Effectivement le potentiel est énorme. La forêt est un thème de travail immense. Je pense juste que dans ce genre d'exercice, l'approximation photographique et de montage est difficilement concevable. Mais c'est une expérience et comme toute expérience, elle nous sert à aller plus loin. Ou pas, si on se rend compte que ce chemin là n'est pas fait pour nous.
    A priori je dirais qu'il est fait pour toi!
    pour ce qui est de la geopoétique, je reste toujours sur le bord du chemin et je ne sais pas si j'ai envie de prendre ce train là, mais vous écouter en parler m'intéresse plus que de lire White. C'est déjà ça.

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