vendredi 6 juin 2014

...le sel

http://florence-arrighi.blogspot.com/













Au sens strict, le Sel n’est pas un principe, mais une conséquence de l’union du Soufre et du Mercure. Ce qui explique pourquoi les auteurs antérieurs à Paracelse le passent sous silence ou le désignent sous le nom « arsenic ». Le matériau solide qui soutient, qui donne la fixité. C’est le principe dans lequel la sécheresse et l’aridité dominent. Il est invisible à l’oeil, mais nous pouvons l’extraire des cendres en séparant le subtil de l’épais. Le Sel se présente à nous en corps sec et friable qu’il est aisé de mettre en poudre, ce qui témoigne de sa sécheresse extérieure. Mais il est doué d’une humidité – d’une fluidité – intérieure, comme cela se prouve par sa fonte. Il épaissit le Mercure qui le dissout et il fixe le Soufre. On peut le rapprocher du corps (soma), ce composé physico-chimique dont les tissus organiques s’élaborent à partir des sels inorganiques.Il est fixe et incombustible, c’est-à-dire qu’il résiste au feu dans lequel il se purifie. Il ne souffre point de putréfaction et peut être conservé sans être altéré. Il est principe de conservation et s’oppose à la corruption. Le Sel des plantes mérite une attention particulière. Il est le pont entre les règnes végétal et minéral, le point d’entrée dans l’alchimie minérale.

sel marin stable et placide






.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire