Tu ouvrirais ce carnet
Tu verrais qu'il y serait question du ciel,
Tu verrais qu'il y serait question du ciel,
de cette part du ciel qui reste en nous,
électrisée,nocturne,sauvage, inaliénable.
Tu verrais sur le bleu de ses pages,
Tu verrais sur le bleu de ses pages,
la blancheur d'une étoile,
qui est celle aussi du sel, du feu.
Des mots passeraient sous tes yeux,
Des mots passeraient sous tes yeux,
dans le matin de tes yeux.
Un mot comme celui-là:
"âme"
Christian Bobin
un carnet bleu
un carnet bleu
.
Si doux ce bleu qui s'infiltre et les vers de Bobin toujours magnifiques.Catherine
RépondreSupprimer... comme au bois bleu !
RépondreSupprimerJ'ai d'abord vu vos magnifiques photos et, avant même de découvrir le texte, je me suis immédiatement remémoré ces mots de Christian Bobin dont je termine à l'instant - éblouie - "L'homme-joie"...
RépondreSupprimerChristian Bobin est éblouissant,c'est certain, c'est lui qui a allumé mon regard!
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