merci pour cette référence. Je ne connaissais pas,même si certaines de ses photos sont effectivement très célèbres. J'aime son travail et ses noir et blanc. J'ai hésité un instant et fait quelques essais aussi de n&b mais finalement j'ai préféré le contraste des verts ou du bleu du ciel avec le noir et le blanc des arbres morts pour servir mon propos.
Ansel Adams, c'est ma référence pour la photo de paysages ! Mais il est un peu inégalable... Je ne sais pas ce qu'il avait comme matériel, mais il y a un piqué incroyable sur ses clichés.
je ne peux pas parler technique en photo, je suis une profane! La photo est l'assistante un peu laborieuse de mon regard et parfois ces deux là tombent d'accord! ;-)
Je n'ai pas trop les moyens de parler technique non plus, tu sais... juste de l'admirer quand elle sert si harmonieusement un regard, comme chez Adams... ;-)
Mais, à choisir, le plus important reste le regard ! C'est par lui que passe l'émotion, le questionnement, le rire...
les deux font les grands photographes...et quelque soit la technique, les grands artistes! Heureusement que ça n'empêche pas tous les autres,dont je me réclame, de s'exprimer! :-)
Quelle splendeur que ce bois blanc qui se détache sur un fond coloré !
Tes photos m'ont fait repensé à un merveilleux livre, hymne à la vie qui renaît toujours de ses cendres... dont voici un extrait:
"Le lendemain, le champ fumait encore, mais l'incendie était terminé. Avec sa binette acérée, mon oncle ôta de la terre quelques racines noircies par-ci, un peu de chaume par-là, mettant un peu plus le sol à nu. -Tu vois, me dit-il, ce sol noirci et tout brûlé ? Bientôt, il donnera, et si richement que tu n'en croiras pas tes yeux." . Clarissa PINKOLA ESTES "Le jardinier de l'Eden" .
ce qui a été très étrange, c'est de passer dans cet espace...une trouée dans la forêt jusque là très dense,haute et ombragée..un passage non pas de désolation mais bien de paix et de lumière que je ne saurais dépeindre,ni même photographier avec justesse! et comme le dit si simplement ton texte Licorne,je n'en croyais pas mes yeux!
Ces photos sont vraiment magnifiques, dommage seulement que ces paysages soient nés du feu, dont notre maquis est bien trop souvent victime. Les mots sont beaux aussi. Promener dans cet espace est toujours aussi plaisant et enrichissant.
Il est troublant que la "destruction" par le feu produise une telle beauté et une telle impression de vivacité. La nature n'est pas le monde merveilleux des Bisounours et ces images nous troublent car elles nous renvoient en réalité à nos préjugés sur le bien et le mal qui sont ici battus en brèche. La "destruction" par le feu participe à l'équilibre des milieux naturels (méditerranéens en particulier), certaines plantes en ont besoin. Il y a des pyrophytes et même des pyrophiles. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyrophyte) "Certains arbres ou plantes buissonnantes tels que les Eucalyptus favorisent les départs de feu en produisant des vapeurs inflammables. Leur meilleure résistance au feu empêche les autres espèces d'envahir leur habitat. Ce sont les pyrophytes actifs.". Le problème, c'est que certains hommes mettent en oeuvre ces stratégies à leur profit. Il jouent avec le feu. Le maintien des équilibres est alors loin d'être garanti et ils risquent d'engendrer une désolation irrémédiable.
c'est une évidence...l'affrontement entre les especes est permanent,les équiibres sont sensibles,les rapports de force s'inversent,mais le plus grand concurrent ,le plus déloyal,et souvent le plus déstructeur est l'homme...sans réaliser à quel point c'est son propre équilibre qu'il compromet à la longue!
le bois brulé a de magique qu'il n'est jamais mort, il me fascine comme les cicatrices, ces accidents de la vie qui font qu'après avoir trébuché on se relève, le feu sacré en soi, très belles photos!
J'ai déjà traversé ce genre d'endroit il y a quelques années...dans une forêt québécoise...le même spectacle s'étendait sur des hectares...c'était saisissant, presque surréaliste !
S'il fallait trouver une photo pour illustrer ce que veut dire le mot "résurrection" , je crois que c'est ce style de photo que je choisirais...
@ alterdom et licorne Il est reconnu que les flammes peuvent être un régénérateur pour la flore à condition que le feu ne passe pas plusieurs fois au même endroit...auquel cas il transforme l'espace en désert!
Ils sont magnifiques, ces arbres si graphiques.
RépondreSupprimerTiens, est-ce que tu connais les photographies d'arbres d'Ansel Adams ?
merci pour cette référence.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas,même si certaines de ses photos sont effectivement très célèbres.
J'aime son travail et ses noir et blanc.
J'ai hésité un instant et fait quelques essais aussi de n&b mais finalement j'ai préféré le contraste des verts ou du bleu du ciel avec le noir et le blanc des arbres morts pour servir mon propos.
Oui, la couleur rend bien pour tes arbres.
RépondreSupprimerAnsel Adams, c'est ma référence pour la photo de paysages ! Mais il est un peu inégalable... Je ne sais pas ce qu'il avait comme matériel, mais il y a un piqué incroyable sur ses clichés.
je ne peux pas parler technique en photo, je suis une profane! La photo est l'assistante un peu laborieuse de mon regard et parfois ces deux là tombent d'accord! ;-)
RépondreSupprimerJe n'ai pas trop les moyens de parler technique non plus, tu sais...
RépondreSupprimerjuste de l'admirer quand elle sert si harmonieusement un regard, comme chez Adams... ;-)
Mais, à choisir, le plus important reste le regard ! C'est par lui que passe l'émotion, le questionnement, le rire...
les deux font les grands photographes...et quelque soit la technique, les grands artistes!
RépondreSupprimerHeureusement que ça n'empêche pas tous les autres,dont je me réclame, de s'exprimer! :-)
Quelle splendeur que ce bois blanc qui se détache sur un fond coloré !
RépondreSupprimerTes photos m'ont fait repensé à un merveilleux livre, hymne à la vie qui renaît toujours de ses cendres... dont voici un extrait:
"Le lendemain, le champ fumait encore,
mais l'incendie était terminé.
Avec sa binette acérée, mon oncle ôta
de la terre quelques racines noircies par-ci,
un peu de chaume par-là,
mettant un peu plus le sol à nu.
-Tu vois, me dit-il,
ce sol noirci et tout brûlé ?
Bientôt, il donnera, et si richement
que tu n'en croiras pas tes yeux."
.
Clarissa PINKOLA ESTES
"Le jardinier de l'Eden"
.
Le feu est un sculpteur fou et génial... et il travaille réellement sur le long terme mouvant.
RépondreSupprimerJoli et un peu flippant,
séb h.
ce qui a été très étrange, c'est de passer dans cet espace...une trouée dans la forêt jusque là très dense,haute et ombragée..un passage non pas de désolation mais bien de paix et de lumière que je ne saurais dépeindre,ni même photographier avec justesse!
RépondreSupprimeret comme le dit si simplement ton texte Licorne,je n'en croyais pas mes yeux!
Ces photos sont vraiment magnifiques, dommage seulement que ces paysages soient nés du feu, dont notre maquis est bien trop souvent victime.
RépondreSupprimerLes mots sont beaux aussi.
Promener dans cet espace est toujours aussi plaisant et enrichissant.
Il est troublant que la "destruction" par le feu produise une telle beauté et une telle impression de vivacité.
RépondreSupprimerLa nature n'est pas le monde merveilleux des Bisounours et ces images nous troublent car elles nous renvoient en réalité à nos préjugés sur le bien et le mal qui sont ici battus en brèche.
La "destruction" par le feu participe à l'équilibre des milieux naturels (méditerranéens en particulier), certaines plantes en ont besoin. Il y a des pyrophytes et même des pyrophiles. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyrophyte)
"Certains arbres ou plantes buissonnantes tels que les Eucalyptus favorisent les départs de feu en produisant des vapeurs inflammables. Leur meilleure résistance au feu empêche les autres espèces d'envahir leur habitat. Ce sont les pyrophytes actifs.".
Le problème, c'est que certains hommes mettent en oeuvre ces stratégies à leur profit. Il jouent avec le feu.
Le maintien des équilibres est alors loin d'être garanti et ils risquent d'engendrer une désolation irrémédiable.
c'est une évidence...l'affrontement entre les especes est permanent,les équiibres sont sensibles,les rapports de force s'inversent,mais le plus grand concurrent ,le plus déloyal,et souvent le plus déstructeur est l'homme...sans réaliser à quel point c'est son propre équilibre qu'il compromet à la longue!
RépondreSupprimerle bois brulé a de magique qu'il n'est jamais mort,
RépondreSupprimeril me fascine comme les cicatrices, ces accidents de la vie qui font qu'après avoir trébuché on se relève,
le feu sacré en soi,
très belles photos!
J'ai déjà traversé ce genre d'endroit il y a quelques années...dans une forêt québécoise...le même spectacle s'étendait sur des hectares...c'était saisissant, presque surréaliste !
RépondreSupprimerS'il fallait trouver une photo pour illustrer ce que veut dire le mot "résurrection" , je crois que c'est ce style de photo que je choisirais...
@ alterdom et licorne
RépondreSupprimerIl est reconnu que les flammes peuvent être un régénérateur pour la flore à condition que le feu ne passe pas plusieurs fois au même endroit...auquel cas il transforme l'espace en désert!
.Le sacre du printemps ! Magnifiques de noblesse ces troncs.... la forêt reverdira
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